Tous, sans exception,nous sommes appelés à souffrir. Mais quand la souffrance nous empoigne, subitement ou sournoisement, nous nous interrogeons douloureusement: Pourquoi moi, et pas un autre ? Qu'aurais-je donc fait pour mériter de telles souffrances ? Quel sens, s'il en existe.,peuvent donc revêtir tant de peines. tant de misères ? Et Dieu dans tout cela. où donc est-il. que fait-il ?
Tous, sans exception,nous sommes appelés à souffrir. Mais quand la souffrance nous empoigne, subitement ou sournoisement, nous nous interrogeons douloureusement: Pourquoi moi, et pas un autre ? Qu’aurais-je donc fait pour mériter de telles souffrances ? Quel sens, s’il en existe.,peuvent donc revêtir tant de peines. tant de misères ? Et Dieu dans tout cela. où donc est-il. que fait-il ?
Le pasteur Pierre Marcel dans cet ouvrage – son testament spirituel auquel il mettait le point final quelques jours avant sa mort – cherche à répondre à nos interrogations. Aux pourquoi du doute, de la crainte et de l’incompréhension et même de nos révoltes, il répond par le pour quoi, dans quel but, de l’intelligence de la foi. Se faisant un écho scrupuleux de l’enseignement biblique, il nous révèle que la souffrance pour le chrétien n’est jamais ni punition,ou expiation, ni châtiment divin pour nos fautes, ou condamnation, mais l’œuvre miséricordieuse d’un Dieu juste et plein d’amour envers ses enfants. Par la souffrance, notre Père céleste travaille nos vies avec patience et bonté pour y reformer, y refaçonner Son image si cruellement déformée en nous par le péché.
Dans la ligne de la grande pédagogie des âmes de la tradition véritable de la Réforme, le Pasteur Marcel, dans cette profonde et si simple méditation sur la condition douloureuse des hommes, nous fait, comme en passant, redécouvrir, parmi bien d’autres trésors: le sens pour nos vies de la Sainte Écriture, la différence entre la logique implacable des sciences (qui ne peut que constater des réalités inéluctables) et celle, divine,de la Foi, qui ouvre nos intelligences à une compréhension juste de la réalité. Ainsi il éclaire la question si difficile de la liberté de l’homme agissant, ou selon la pente de son péché, ou dans la voie de cette vie nouvelle que communique la grâce. Il nous montre la route royale du bonheur des hommes, celle de l’obéissance aux commandements de Dieu. Par dessus tout apparaissent la beauté et la magnificence de l’œuvre créatrice, providentielle et rédemptrice d’un Dieu Saint qui cherche, à travers nos souffrances, à restaurer en nous la perfection de l’image de son Fils Jésus-Christ.
Ce chef d’œuvre de théologie pastorale, ce classique, comme le décrit le professeur Paul Wells dans sa préface, est introduit par ‘évocation de la vie du Pasteur Marcel due à la plume de son vieil ami, le doyen honoraire Pierre Courthial, et se termine par une bibliographie de ses travaux.