Les dix Commandements lus par la Bible – Septième Commandement : Tu ne commettras pas d'adultère – L’école et la famille contre l’utopie
Introduction éthique et apologétique au Septième commandement
L’ouvrage que vous tenez dans vos mains est en grande partie une réédition du livre ancien de Jean-Marc Berthoud, L’école et la famille contre l’utopie. Il a comme sous-titre : « Les annales d’un combat ». (1996) Le dernier mot du sous-titre indique le caractère apologétique de l’ouvrage ; les « annales » indique son caractère historique : il s’agit d’engagements ponctuels – dès les années 1980 – en défense de deux réalités violemment attaquées aujourd’hui par l’utopie : la famille chrétienne, c’est-à-dire selon l’ordre de la création, ainsi que l’école classique transformée en une machine à décerveler notre civilisation.
Nous avons ici affaire à une « Introduction éthique et apologétique au Septième commandement. Tu ne commettras pas d’adultère ».
Ce livre est le fruit d’une méditation sur les assauts d’une modernité révolutionnaire, sans Dieu ni Loi, contre la famille et contre l’école. Ces travaux furent suscités par les aléas de ce combat. On y réfute les attaques contre la famille, puis contre une école, jadis assise sur des fondements anciens, naturels et chrétiens.
Sa première partie – la plus longue et la plus ancienne – débute par une étude approfondie sur la nature de la famille biblique, établie une fois pour toutes dans son ordre stable par le Créateur du monde.
S’ensuit l’évocation du mariage chrétien, le rôle qu’y joue le culte de famille, la place créatrice de la mère au foyer et la guerre qui lui est faite. Cette guerre se dresse contre la vie, celle l’enfant à naître par avortement, légal et aseptisé.
Nos utopistes cherchent de longue date à déstabiliser le système éducatif publique, en centrant leur pédagogie, non sur ce que l’enfant doit apprendre pour assumer son rôle d’adulte dans la société, mais sur un « puérocentrisme éducatif » divinisation de l’écolier devenu le centre du monde scolaire. Nous y trouvons, entre autres, l’analyse décapante d’une « Déclaration des droits de l’écolier ».
La deuxième partie, d’une ampleur moindre, traite d’une réalité capitale largement oubliée aujourd’hui : non pas celle d’une pensée erronée ; ni des infractions morales à la Loi de Dieu ; mais à ce que la Bible appelle l’« impureté », défaillance à la fois morale et spirituelle source de graves dérapages – entre autres sexuels – que notre rationalisme nous empêche souvent de percevoir.
C’est par ce biais que nous revenons, à notre première bataille, celle de : « L’éducation sexuelle : L’affaire de l’école ou celle des parents ? ».