Combat la déchristianisation de la famille et de l’éducation des enfants, de la pensée et de la culture et s’efforce de rétablir des repères fondés sur la Bible.
Au travers de multiples articles, le plus souvent écrits dans des contextes particuliers, Jean-Marc Berthoud élabore une pensée qui, comme le dit si bien Olivier Delacrétaz dans sa Préface, est un contrepoison. Celui-ci, de par son caractère radical — allant jusqu’à la racine des problèmes — et parfois même sa violence, pousse le lecteur à remettre en cause tout ce qui en lui relève de l’utopie. Panant de problèmes ponctuels et précis, l’auteur nous amène it réfléchir sur les fondements. Ainsi, à travers ces Annales d’un combat, il retrace l’histoire de la dérive du droit matrimonial et de la pédagogie. Il met également en évidence les conséquences catastrophiques, tant sociales que politiques, de ces mouvements. Enfin, il montre que nulle solution vraie et efficace ne peut être trouvée hors de la pensée biblique. Le Dieu souverain, créateur des deux et de la terre, a parlé aux hommes et leur a révélé, par sa Parole-Loi, ce dont ils avaient besoin pour vivre, tant individuellement que socialement. A l’heure paradoxale qui est la nôtre, où l’utopie semble être à son apo-gée tout en manifestant des faiblesses insurmontables — le mot crise n’est-il pas sur toutes les lèvres ? —, ce livre tombe à point. Selon Olivier Delacrétaz. « ces Annales ne sont pas l’occasion d’une contemplation satisfaite d’une œuvre qui serait accomplie. C’est une mise à jour, les premiers testes éclairés et nuancés par les derniers. C’est une façon de reprendre son souffle. de rassembler ses forces. C’est une conclusion provisoire, un manifeste qui servira de point de départ pour la suite du combat. Mûrie avec les années, dans les combats et contre vents et marées, la pensée de Jean-Marc Berthoud donne des armes à qui veut s’engager dans la lutte pour le rétablissement d’un ordre familial et social chrétien, pour l’avancement du Royaume de Dieu et le bien commun des nations.